Nous connaissons, bien évidemment, nous aussi les faits ou les situations que vous signalez. Quoi que vous en pensiez, nous rencontrons des gens, nous nous rendons sur le terrain, nous visitons des entreprises – j'y passerai d'ailleurs ma journée de demain, comme chaque semaine. L'État a mis en place un certain nombre de dispositifs que j'ai rappelés tout à l'heure, dans un propos que vous avez qualifié de lénifiant mais qui traduit tout de même la réalité. Je le répète, en cas de problème, on peut faire appel au médiateur de la République, à son correspondant départemental et parvenir ainsi, avec l'aide du préfet et du trésorier-payeur général, à régler d'innombrables problèmes. Je ne sais pas comment cela se passe dans le Puy-de-Dôme mais dans l'Yonne, c'est ainsi, avec de bons résultats.
Bien sûr, je vous l'accorde, la situation n'est pas parfaite. Sur le plan agricole, Bruno Le Maire viendra ce soir. Je ne sais pas s'il aura l'occasion de vous expliquer les mesures que le Gouvernement a décidé de prendre pour soutenir l'agriculture, en accordant notamment des prêts à hauteur d'un milliard aux agriculteurs qui rencontrent des difficultés, avec prise en charge des intérêts par l'État – 1 % ou 1,5 %.
Vous pensez que notre politique s'appuie sur la volonté libérale quasi pathologique de notre Gouvernement et de la majorité qui le soutient.