Une question encore, monsieur le président, et j'en ai terminé.
L'autre sujet me tenant à coeur – et qui, compte tenu des enjeux de l'Europe de la défense, me semble être particulièrement important – est le remplacement du navire-école Jeanne-d'Arc. Tous les ans, celui-ci se demande s'il pourra repartir ; ce sera encore le cas cette année, dans les conditions que nous savons. C'est la formation non seulement de nos officiers, mais aussi des officiers européens qui est en jeu, le Jeanne-d'Arc accueillant à chacun de ses départs des officiers étrangers. Le remplacer serait adresser un message fort en matière de formation des cadres chargés de construire, demain je l'espère, l'Europe de la défense. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)