Je terminerai en disant un mot de nos industries de défense, plus particulièrement de Nexter. Le Gouvernement s'est attaché à améliorer la situation de notre industrie de défense et, à cet égard, l'arrangement conclu entre Thales et DCNS constitue un exemple à suivre. En ce qui concerne l'armement terrestre, l'État a dépensé quatre milliards d'euros en quinze ans – ce qui représente un effort gigantesque – pour reconfigurer Giat Industries et en faire Nexter. Ces quatre milliards d'euros auront-ils été dépensés en pure perte ?
S'intéresser au sort de Nexter, comme beaucoup le prétendent actuellement, n'est plus suffisant. Il est grand temps d'agir pour sortir cette entreprise de la stagnation où elle se trouve en termes d'accords européens. Pour cela, plusieurs formules peuvent être envisagées. Je ne les détaillerai pas aujourd'hui, mais je veux souligner l'importance de donner une impulsion décisive à ce dossier.
Comme cela a été le cas lors des cinq années précédentes, ce budget fait beaucoup pour notre dispositif de défense. Sous réserve des quelques lacunes qu'il m'a paru utile de souligner, je crois que nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait. C'est pourquoi j'appelle mes chers collègues de l'UMP à voter ce budget, ce qu'ils feront certainement sans états d'âme ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)