… ou celle de l'augmentation des capitaux propres d'EDF et d'AREVA.
L'envolée des prix du pétrole en 2007 et en 2008 jusqu'à 147,50 dollars le baril le 11 juillet, puis son plongeon en dessous des 70 dollars aujourd'hui nous montrent, s'il en était besoin, combien la situation énergétique actuelle est instable et donc dangereuse. Pour faire face à cette situation, la France dispose d'un outil de recherche au premier niveau mondial et d'entreprises publiques d'une qualité exceptionnelle. Aussi convient-il de ne pas les fragiliser, ce que réussit à peu près le budget qui nous est présenté pour 2009. Reste que les perspectives tracées pour 2010 et 2011 sont insuffisantes. En 2010 et 2011 en effet, les crédits du programme 188 « Recherche sur l'énergie » n'augmenteront que de 1,9 % par an. Au total, en 2011, ces crédits n'auront augmenté que de 3,9 % par rapport à 2008, ce qui veut dire qu'ils auront diminué en valeur réelle.
Dans la période incertaine que nous vivons et qui démontre les vertus du modèle énergétique français, cela ne suffit pas : le but qu'il convient d'atteindre, c'est de conforter nos entreprises et nos organismes de recherche en leur donnant les moyens de leur développement à long terme. De cela, votre budget ne dit mot et je le regrette très profondément.