Je ne suis pas par principe contre l'accession à la propriété – je suis d'ailleurs maire d'une ville où 1 000 des 2 000 logements que nous avons construits en huit ans sont en accession à la propriété –, mais j'estime que les logements sociaux, qui ont bénéficié de l'aide publique, doivent rester dans le domaine public, dans le parc social. Si nous allons dans votre sens, monsieur Ollier, non seulement il y aura moins de logements sociaux, donc moins de capacités d'accueil pour les gens les plus en difficulté, mais on réduira encore les marges de manoeuvre dont nous disposons.