Par principe, nous ne pouvons accepter plus longtemps que certains agents économiques utilisent des logements, biens de première nécessité, comme des denrées spéculatives.
Fondées sur une réalité : le manque de logements, ces propositions suggèrent une solution simple qui consiste à améliorer celles qui existent déjà et à étendre le champ des possibles offerts aux collectivités. Elles osent un changement d'approche et reposent sur la mobilisation de tous les acteurs de la société, y compris privés, en particulier les propriétaires. Elles nous font changer de monde : voilà l'avenir des politiques publiques du logement.
Monsieur le secrétaire d'État, quand, en juin dernier, le Conseil d'État a rendu un rapport sur le droit au logement, nous ne nous attendions pas à ce qu'il confirme la validité de toutes les idées socialistes en la matière. Relisez ce rapport : vous y trouverez toutes les propositions que formule la gauche depuis des années au sein des deux assemblées. Faites-nous donc confiance, et acceptez de discuter de ces propositions de loi. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)