– En tant que représentant des radicaux, il me revient en effet de présenter ces trois amendements, qui sont tous les trois conformes à l'éthique humaniste propre à notre sensibilité. En effet, ils visent à rappeler que toute démarche écologique, dont la nécessité est vitale, doit avant tout être conçue au service de l'homme.
J'ajouterai un commentaire personnel, en tant que premier maire ayant demandé l'application volontaire dans sa commune de la directive de l'Union européenne « Habitat » - Natura 2000. J'ai pu constater que, sur un territoire concerné par la directive, la démarche volontaire favorise une harmonie entre des pratiques traditionnelles humaines et la préservation d'une richesse écologique considérable. Ceci explique que ce territoire, classé Natura 2000, est un des plus prometteurs en matière de développement durable. Dans d'autres départements dans lesquels la démarche de l'Union européenne, et du législateur européen, a été moins bien perçue et moins bien comprise, l'application des critères, notamment par les représentant de l'Etat, a été un peu plus mécanique et moins profitable pour les territoires concernés.
Pour toutes ces raisons je tiens à ce que le principe selon lequel l'homme reste la priorité de l'écologie et du développement durable soit inscrit dans cette proposition de loi.