En entendant hier M. Vidalies, on pouvait trouver que l'argument qu'il développait s'imposait. Evidemment, on peut développer toute une série d'arguments contraires pour ne pas supprimer le délit d'offense au chef de l'État.
La commission a émis un avis défavorable sur ces amendements. La question aurait mérité un vrai débat. L'article 26 de la loi du 29 juillet 1881 punit l'offense au Président de la République dans le but de protéger sa fonction de représentant de toute la nation. Il s'agit d'une infraction datant de 1819.