Monsieur le président, dans votre interview au Journal du dimanche vous avez dit que l'ouverture du capital permettrait de renforcer le caractère public de La Poste. Pourtant dans ma circonscription, des dizaines de communes ont été contraintes de transformer leur bureau de poste en agence postale communale, et comme le disait mon collègue Brottes, on se demande pour combien de temps. Dans un contexte de concurrence accrue et d'exigence toujours plus grande de rentabilité, comment comptez-vous assumer votre mission d'aménagement du territoire et de service public et conserver une présence postale de proximité ?
Vous avez également déclaré que l'ouverture du capital maintenait les droits et les garanties des personnels de La Poste, qu'ils soient fonctionnaires ou sous contrat de droit privé. Pourtant, la réorganisation du centre de tri de Nîmes, qui va faire passer ses effectifs de 150 à 80, a pour conséquence d'envoyer certaines personnes à plus de 50 km, pour commencer leur travail à 5 heures du matin. La Poste serait-elle en train de suivre, en matière de gestion du personnel, l'exemple de France Télécom ?