Monsieur le Ministre, en vous écoutant, on mesure que le contentieux avec la Russie demeure très important. Or, l'Union européenne et la France, sur qui vous comptez, estiment avoir intérêt à entretenir de très bonnes relations avec la Russie, pour des raisons économiques et stratégiques. Si vous-même et les personnalités officielles géorgiennes vous dites très satisfaits de la façon dont elles ont géré cette crise, il semble que les citoyens, la société civile et les organisations non gouvernementales de votre pays aient au contraire le sentiment d'avoir été lâchés par l'Union européenne. Qui a raison ?