En tant que président du groupe d'amitié France-Arménie et en tant que membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, je souhaite évoquer la situation du Djavakhk, région de Géorgie qui est peuplée d'Arméniens et qui a particulièrement souffert lors des événements d'août 2008. J'attire notamment votre attention, monsieur le Ministre, sur le cas d'un de ses leaders, M. Chakhalyan, arrêté en juillet 2008 et condamné à dix ans de prison pour des faits largement contestés, sinon fabriqués. Le procès en appel, qui n'a pas même duré quinze minutes, a confirmé le premier jugement. La justice géorgienne aurait refusé à M. Chakhalyan le droit d'être assisté par un avocat français. Le père et le frère de cette personnalité ont été condamnés à des peines avec sursis.
L'Assemblée parlementaire et le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, M. Thomas Hammarberg, ont été saisis de la question. Il semblerait que la population arménienne du Djavakhk se soit trouvée du côté de la Russie et ait été victime des événements. Qu'en est-il exactement ?