Je le répète, le chiffre de 2 300 hectares n'est pas sorti de l'imagination d'un élu, d'un agriculteur ou d'un membre d'une association, qui s'est réveillé un matin en criant : « 2 300 hectares ! »
Il y a, sur le Plateau de Saclay, des parcelles parfaitement identifiées. Ces 2 300 hectares sont nécessaires pour maintenir une activité économique viable. Le maintien de l'agriculture sur le Plateau de Saclay représente, en effet, une garantie de maintien du cadre de vie. Il est important pour le développement du pôle scientifique qu'il soit situé dans le cadre le plus agréable possible, et non au centre d'un urbanisme échevelé.
Les surfaces agricoles situées dans cette zone permettent de garantir les grands espaces et une bonne qualité de vie, propice à la recherche. N'oublions pas que l'activité agricole est également une activité économique. Il faut donc des surfaces suffisamment importantes pour que les exploitations soient viables.
Ces 2 300 hectares ont une importance économique et politique. Ce pôle ne pourra se développer sans l'adhésion des habitants, du monde associatif et des élus. Malheureusement, vous avez ce matin beaucoup écorné le pacte que nous pourrions passer tous ensemble pour développer ce pôle. Nous serons intraitables sur la préservation des 2 300 hectares de terres agricoles.