M. Marleix avait bien compris la situation : « Nous verrons bien, disait-il, il faut parvenir à consommer les crédits. »
Or – n'y voyez aucune manifestation de fierté, monsieur le ministre – on a finalement atteint le plafond que nous avions proposé au cours du débat. En d'autres termes, si notre proposition avait été retenue, on n'aurait pas eu besoin de décider au mois d'août d'une mesure intéressante, mais rétroactive au 1er janvier, ce qui a privé pendant huit mois les conjoints survivants, particulièrement démunis, de ressources souvent indispensables pour finir le mois.
Monsieur le secrétaire d'État, nous vous demandons de reconnaître qu'un seuil de 817 euros ne serait ni aberrant ni extravagant. Au contraire, ce ne serait que justice, puisqu'il s'agit du seuil de pauvreté européen ! Il faut y parvenir, pour atteindre ensuite le seuil fixé par l'INSEE à 887 euros. Nous sommes partisans de cette politique par étapes, dont nous avions du reste eu l'initiative, avec Jean-Pierre Masseret et Jacques Floch.
Nous nous donnons actuellement des rendez-vous à six mois ; nous en avons déjà pris deux, sur la campagne double et sur les orphelins de parents victimes de la barbarie nazie et morts pour la France. Sur ces deux dossiers, nous vous avons fait confiance. Nous vous avons même presque donné un chèque en blanc !