Notre amendement propose de modifier la composition du Conseil de surveillance de la Société du Grand Paris. Vous proposez que l'État y soit majoritaire ; pour notre part, nous estimons qu'il est plus juste, plus normal et plus efficace que la majorité revienne au contraire aux élus de la région et des départements qui soient majoritaires. Dans la rédaction actuelle du projet de loi, l'État a tous les outils pour aménager de façon très autoritaire la région Île-de-France. Au regard de l'expérience que j'ai eue pendant le règne de l'établissement public d'aménagement de La Défense sur la commune de Nanterre, et au-delà, sur la commune de Puteaux, je me permets d'insister sur cette nécessaire représentation démocratique. Elle nous évitera de retomber sur les écueils que nous avons rencontrés dans les communes concernées et que j'ai qualifiés dans mon propos, lors de la discussion générale, de technocratiques et centralisateurs.