Je n'ai pu venir plus tôt pour défendre cet amendement et je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
L'important est que la notion de 70 000 logements perdure dans l'amendement. À partir du moment où l'on garde ce chiffre plancher, je ne suis pas défavorable au sous-amendement de M. Lagarde.
Le chiffre de 70 000 logements n'est pas sorti d'un chapeau. Il correspond à des engagements d'objectif pris par le Président de la République. C'est la raison pour laquelle l'amendement a été adossé à ce chiffre.
Je me permets également de rappeler qu'il s'agit d'un chiffre plancher. À partir d'évolutions de croissance, calculées par les différents ministères, une extrapolation, en quelque sorte, a été faite pour connaître, compte tenu de ces taux de croissance, le nombre de logements indispensable pour accompagner cette croissance.
C'est la raison pour laquelle on peut sincèrement dire que ces 70 000 logements représentent un chiffre plancher. Dans le cadre de l'opération d'intérêt national de notre région de Saclay-Satory, nous avions lancé, peut-être inconsidérément, le chiffre de 80 000 logements. L'amendement propose 70 000 logements par an en Île-de-France. J'estime que nous sommes en-deça de ce que seront les besoins.