Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, mes chers collègues, il faut remonter au Second Empire pour connaître un projet aussi ambitieux pour l'avenir de Paris et de sa périphérie.
En effet, c'est sous l'impulsion du préfet Georges Haussmann qu'a été créé dans la capitale un vaste système de circulation. L'ensemble de ces réalisations conduites sur un large territoire avait pour but d'établir des communications directes entre les différents points extrêmes de la ville et de faciliter les déplacements intra-urbains. Il s'agissait déjà à l'époque de favoriser l'essor économique et l'attractivité de la capitale.
C'est ensuite entre 1900 et 1940 qu'a été développé et densifié le réseau de métro dans Paris intra-muros. Il a fallu attendre les années 70 pour que les proche et moyenne banlieues soient desservies, avec l'apparition du RER.
La création du Grand Paris voulue par le chef de l'État revêt une grande importance. On peut parler d'une véritable révolution dans l'organisation des transports de la région capitale pour le siècle en cours.
Il s'agit de donner à cette région les moyens de l'impulsion nécessaire à l'optimisation de ses potentialités économiques. Nous avons à faire face à la concurrence des autres grandes villes du monde, en particulier New York et Londres qui, d'après l'OCDE – et d'après vous, monsieur le secrétaire d'État –, ont une croissance deux fois supérieure à celle de Paris.