L'histoire urbaine de notre pays a d'ores et déjà disqualifié – et je pèse mes mots – de telles lubies dévastatrices de notre tissu social.
Vous avez récemment rencontré Mme Hidalgo et M. Delanoë, monsieur le rapporteur, mais ils ont bien dû se garder de vous apporter toutes ces précisions.
C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité présenter des amendements concernant tous ces secteurs et je regrette vivement, monsieur le secrétaire d'État, qu'ils aient été frappés d'irrecevabilité. Je respecte évidemment la lettre de la Constitution et celle du Règlement de l'Assemblée, mais je reste très perplexe sur l'opportunité d'une telle décision. En tout cas, cela nous prive d'un débat fondamental, voire fondateur ; débat qui a pourtant lieu ailleurs, dans d'autres assemblées. Si l'État se saisit à juste titre du projet du Grand Paris, il doit s'en saisir complètement. Je souhaite connaître votre position sur le sujet, monsieur le secrétaire d'État, vous qui avez fait des contrats de développement la pierre angulaire de votre dispositif.
Mais pour fluidifier les transports, il faut aller plus loin : il faut fluidifier également l'usage de la voiture. Il est donc fondamental que les futures gares parisiennes prévoient systématiquement une offre proportionnée de stationnement souterrain. Si nous ratons ce rendez-vous, alors la pagaille que nous connaissons déjà à Paris sera définitive.