Et c'est toute la France qui se trouve tirée vers le bas.
Au vu de tels enjeux stratégiques, qui pourrait reprocher à l'État d'assumer ses responsabilités régaliennes et de rompre avec l'approche trop timorée qui prévalait jusqu'à présent ?
On ne pouvait attendre plus longtemps sans prendre une initiative de grande ampleur. C'est ce qui a conduit le Président de la République, dans un esprit visionnaire, à vouloir cette ambition pour la France et à dessiner la ville de l'après-Kyoto. Il installera dès le 14 décembre un atelier des architectes ayant travaillé aux projets du Grand Paris.
Relever les défis de l'avenir, c'est penser collectivement notre développement de manière différente, sans reproduire les modèles du passé.
Avec ce projet de loi, premier acte de la création d'un Grand Paris, nous engageons une démarche originale qui consiste à imaginer d'abord une grande infrastructure de transports publics, créant une dynamique totalement nouvelle, au lieu de commencer par construire les pôles de développement, pour les relier ensuite entre eux.
C'est la première fois qu'est conçu un tel réseau en cohérence avec les problématiques de développement économique, d'urbanisme et d'architecture dans les territoires reliés.
Cette première étape, essentielle, assurera les fondations du Grand Paris à venir, tel que l'a décrit le Président de la République dans son discours abondamment cité du 29 avril. J'aurais pour ma part souhaité que son financement passe aussi par le grand emprunt,…