Le projet du Grand Paris est ambitieux et novateur : il nous projette clairement dans l'avenir, à l'horizon 2020, date à laquelle Paris aura retrouvé sa place dans le peloton des villes les plus importantes du monde. Imaginer le Paris de demain, c'est une belle intention pour notre région.
Ce projet concerne toute la grande banlieue de Paris, mais je pense plus particulièrement à la Seine-Saint-Denis, qui, proche de Paris, mérite mieux que les portraits peu flatteurs dont elle fait trop souvent l'objet. Elle aussi a besoin de projets novateurs, de pôles de compétitivité, d'infrastructures de transports pour être valorisée, ce que votre projet rendra possible.
La méthode employée, souhaitée par le Président de la République pour réduire les fractures dans les domaines du logement, de l'environnement, des infrastructures, de la qualité de vie dans notre région, est exemplaire. Beaucoup en ont parlé et je n'y reviendrai pas, mais il faut saluer la démarche qui tient compte à la fois du court et du long termes.
Les transports, chacun le sait, constituent une préoccupation quotidienne pour nos concitoyens. En Île-de-France et plus particulièrement en Seine-Saint-Denis, cette question revêt une telle dimension qu'elle donne souvent lieu à polémiques. Il faut souligner ici que sans l'État, la nouvelle approche territoriale que vous nous proposez serait impossible à financer et donc à mettre en place.
Les Séquanodionysiens ont besoin eux aussi de la réponse immédiate que va leur apporter le projet. En plus de vingt ans, les élus socialistes et communistes ont été incapables de répondre à leurs demandes ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)