Absolument, monsieur Brard : notre collègue Muselier l'a parfaitement prouvé.
Condition nécessaire d'une ambition économique nationale, la croissance économique de la région capitale ne tire cependant son sens que du mieux vivre qu'elle assure à tous ses habitants. Vous mettez donc en avant, monsieur le secrétaire d'État, les effets bénéfiques indéniables de ce grand projet, notamment pour les habitants de la région, dont il réduira les temps de transport et les désagréments afférents grâce à un réseau capable d'accueillir trois millions de passagers par jour.
L'idée de bâtir un projet fondé sur une vaste infrastructure de transports publics mérite d'être saluée. On ne peut que se réjouir de la réalisation d'une double boucle de métro automatique de 130 kilomètres, fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre et capable de transporter 40 000 passagers par heure en période de pointe.
Cela étant, monsieur le secrétaire d'État, le réseau que les Franciliens utilisent aujourd'hui n'est pas en bon état. Il est donc impératif de porter un diagnostic et d'entreprendre de le rénover en même temps que l'on crée ce « grand huit ».
Notre rapporteur l'a souligné, force est de constater que les habitants de la grande couronne pâtissent de l'offre actuelle de transports et qu'un rattrapage est indispensable. Aujourd'hui, il est urgent de créer des réseaux là où l'urbanisation progresse et de développer les relations entre banlieues.