Ils ont bâti la ville sur la ville et ils l'ont apaisée. Elle devient belle, grande et juste.
La méthode suivie est intéressante. De nombreuses consultations se sont tenues entre le Gouvernement, les institutions, les professionnels et le public pour construire le projet de loi que nous examinons aujourd'hui, qui met en musique le résultat de ces réflexions.
Comment faire pour que nos grandes métropoles redeviennent des lieux de progrès, de prospérité et de partage ?
Comment inventer la ville durable, la ville de l'après-Kyoto, la ville écologique, la ville qui s'allie avec la nature ?
La ville est un tout, un sentiment d'appartenance. La ville, c'est une égale dignité offerte à tous les citoyens, c'est un espace construit par l'homme et pour l'homme.
Le Grand Paris ne s'inscrit pas dans un plan figé, rigide, qui fermerait l'avenir. C'est un processus de transformation. C'est l'exploration de toutes les possibilités, de toutes les potentialités, mais c'est aussi un déclic collectif, une remise en question générale. Toutes les collectivités, toutes les institutions engagent des réflexions, préparent des chantiers, préparent l'avenir.
Il faut faire passer l'émergence d'un projet collectif avant la réforme institutionnelle et administrative. Laissons de côté, à ce stade, tous les enjeux de pouvoir : l'essentiel est que les habitants de cette ville se sentent de plus en plus heureux d'y vivre.
La France a besoin d'une ville-monde, d'une capitale internationale. Mais elle a besoin aussi d'autres métropoles, en particulier d'une capitale euro-méditerranéenne de tout premier plan.