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Intervention de François Lamy

Réunion du 25 novembre 2009 à 21h30
Grand paris — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Lamy :

L'État possède sur le plateau de Saclay, à travers ses différents ministères, près de 40 % du foncier aménageable.

Ce qui manque également sur le plateau de Saclay, c'est un réseau de transports collectifs cohérent. C'est le problème majeur du plateau. Le réseau routier est saturé, celui des autobus totalement inadapté. Et lorsque je parle de besoins en transports, je n'évoque pas un hypothétique projet de transports en commun lourd, mais un transport collectif en site propre, léger et rapide, reliant Massy à Saint-Quentin-en-Yvelines pour la liaison est-ouest et son homologue pour le lien nord-sud. Ces transports sont indispensables pour que les salariés, quelle que soit leur condition, se rendent de leur domicile jusqu'au plateau et inversement. Or je vous rappelle qu'il a fallu plus de quinze ans pour faire émerger 4,5 kilomètres de transports en site propre entre Massy et Polytechnique et que l'État n'a pas inscrit un euro au contrat de plan État-région au titre des transports sur le plateau de Saclay…

Ce qui manque en réalité pour un projet décrit comme d'envergure nationale, ce sont les crédits provenant de l'État pour financer le développement du plateau, tout comme de nombreux projets de recherche. L'État n'a pas mis un euro dans l'aménagement du plateau depuis des années. Le financement du Synchrotron Soleil, équipement majeur du plateau, construit il y a quelques années, n'a été financé qu'à hauteur de 5 % par l'État – les 95 % restant étant payés par la région et le département. Le projet coûtait 150 millions d'euros.

Dans l'immédiat, rien ne permet de penser que l'État va s'engager plus, alors que, pour viabiliser les 350 hectares dont je parlais tout à l'heure, 500 millions d'euros sont nécessaires. Pour la petite histoire, il faut savoir que l'État demande à ma communauté d'agglomération, dont ce n'est pourtant pas la compétence, les maigres 600 000 euros nécessaires à l'assainissement du premier équipement du futur pôle commun de recherche en informatique, puisqu'il ne dispose pas du moindre euro pour financer ce projet.

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