Lui-même semble donc douter que l'État puisse, simplement en claquant des doigts, mener à bien ce projet. Et de fait, tout cela paraît extrêmement hypothétique. Sur le plan de la gouvernance aussi, ce projet nous semble donc extrêmement présomptueux.
Comment sortir des difficultés dans lesquelles vous allez vous trouver si ce texte est voté en l'état ? Il y a deux points sur lesquels je voudrais insister.
Premièrement, il y a la question du SDRIF. Je regrette de le dire, mais, là aussi, M. Carrez y a insisté avant moi. Ce projet ne peut s'inscrire que dans le cadre d'un projet d'aménagement plus global. Aujourd'hui, je n'en connais pas d'autre que le schéma d'aménagement de la région Île-de-France. On peut en penser ce qu'on veut, mais il a été élaboré par la région, avec la collaboration de tous les départements et des communes, au terme d'un travail très approfondi, qui n'est contesté par personne, sauf par l'État.
Monsieur le secrétaire d'État, votre blocage sur le SDRIF est véritablement incompréhensible. Par ailleurs, il risque de vous revenir comme un boomerang. Car ne croyez pas que les contrats territoriaux échapperont à la mise en compatibilité avec le schéma directeur. C'est la loi.