Tout cela est complémentaire : gardons-nous d'opposer les transports collectifs à la voiture.
Pour avoir longtemps travaillé à l'aménagement des villes nouvelles, j'ai été frappé par le fait que le succès de ces entités, en termes d'accueil d'habitants et surtout d'entreprises, tenait beaucoup plus à la qualité des liaisons de transport routières et ferroviaires avec Paris et la proche couronne, qu'aux liaisons des villes nouvelles entre elles.
Le Président de la République m'a confié une mission le 29 avril dernier sur le financement de ce magnifique projet. J'ai remis un rapport au Premier ministre le 30 septembre. Permettez-moi en premier lieu d'insister sur la méthode. Il m'a paru indispensable d'associer à la réflexion l'ensemble des parties prenantes, à commencer par l'État sous tous ses aspects – l'État équipement, l'État Bercy, le secrétariat d'État du Grand Paris, la préfecture de région, la direction régionale – mais aussi, à parité, la région, à qui nous avons, en 2005, confié, dans le cadre de la décentralisation, la responsabilité des transports, et le syndicat des transports d'Île-de-France où siègent, aux côtés de la région, les huit départements.
À partir de ce constat, il m'a également paru souhaitable – et je me tourne vers notre collègue Pancher – d'associer des collègues de province car la question de l'aménagement de notre Île-de-France et du Grand Paris ne doit pas être traitée d'un point de vue strictement francilien.