Enfin, le projet de loi demeure muet sur l'engagement financier consenti par l'État pour réaliser cette infrastructure, comme pour respecter ses obligations s'agissant des projets déjà validés par toutes les collectivités, et qu'il doit contribuer à financer.
Ainsi, ce projet, qui prétend résoudre le problème urgent et grave des déplacements, ne peut manifestement satisfaire les véritables besoins et les attentes des populations en la matière, sans nul doute parce que l'État n'en perçoit hélas pas la vraie nature ou parce que tel n'est pas l'objectif qu'il recherche.
Ne commet-on pas un abus de langage en mettant la formule « Grand Paris », aujourd'hui inopportunément associée à toutes les questions, à toutes les sauces du mitonnage de la dialectique politique, pour ne pas dire politicienne ?