Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, chacun mesure l'importance de ces missions, qui constituent le coeur même de l'État.
Je tiens à saluer la volonté du Gouvernement de clarifier et d'objectiver le débat. Les documents dont nous avons été saisis sont incontestablement d'une très grande précision et témoignent de la détermination gouvernementale à jouer la carte de la transparence dans tous les domaines.
C'est en particulier le cas de la mission « Pouvoirs publics ». À ce propos, je souhaite évoquer brièvement la Présidence de la République, puis notre assemblée.
Pour ce qui est de la Présidence de la République, les documents traduisent très clairement la volonté de transparence affichée par le Gouvernement. À cet égard, je soulignerai que l'exercice n'était pas facile, pour une raison simple qui tient à l'histoire. Il faut se souvenir que, pendant très longtemps, quelle que soit la majorité en place, la Présidence de la République a bénéficié de moyens mis à sa disposition gratuitement par l'ensemble des ministères de l'État. Les documents budgétaires dont nous étions saisis ne retranscrivaient donc que de manière partielle le coût réel du fonctionnement de l'Élysée. Dès lors, rendre ces documents transparents revenait nécessairement à s'exposer à la polémique sur l'augmentation du train de vie, puisqu'ils faisaient apparaître le coût réel de fonctionnement comme plus important, à dépenses inchangées. Nous devons donc saluer l'actuel Président de la République d'avoir eu le courage de s'exposer à une telle polémique.