Monsieur le ministre chargé de l'industrie, vous avez lancé cet octobre les états généraux de l'industrie, annoncés au mois de septembre par le Président de la République Nicolas Sarkozy.
Votre objectif, avez-vous déclaré, était de mobiliser tous les acteurs pour dessiner la nouvelle politique industrielle de la France autour de trois grands objectifs : identifier les grands enjeux pour le développement de l'industrie en France, présenter une vision d'ensemble cohérente, formuler des propositions concrètes afin de positionner nos industries sur les marchés durablement porteurs de croissance et d'emplois.
Le 2 novembre dernier, vous avez installé le Conseil national des États généraux, présidé par un industriel, M. Jean François Dehecq, et composé de quarante-trois personnalités qualifiées issues d'horizons différents – industriels, syndicats, élus, économistes, financiers, chercheurs –, appelées à travailler désormais ensemble.
La majorité parlementaire est très attachée à la défense de notre industrie. C'est pourquoi elle soutient les nombreuses réformes qui favorisent sa compétitivité, et par là même son maintien sur notre territoire. Pour sortir plus fort de la crise, pour être plus forte, la France a besoin d'une industrie forte, ancrée dans ses territoires.
Demain, vous allez lancer à Lyon, avec Christine Lagarde, le volet régional de ces états généraux. Alors que Rhône-Alpes est la deuxième région en termes d'emplois industriels, pouvez-vous nous indiquer en quoi consiste ce volet régional et quels acteurs seront associés à ces réunions de travail ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)