Madame la députée, c'est aujourd'hui, en effet, la dixième édition de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Les chiffres que vous avez rappelés, et que je rappelais moi-même hier, sont éloquents. Ils démontrent que la lutte contre les violences faites aux femmes doit être quotidienne et universelle. Une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours et demi.
Nous avons déjà mis en place un arsenal législatif, comprenant en particulier la possibilité d'éviction du conjoint violent, et des moyens d'accueil des victimes, notamment la plateforme téléphonique du 3919, qui reçoit près de 80 000 appels par an. Nous allons renforcer le dispositif, notamment en étendant la possibilité d'éviction au concubin de la victime ou à son partenaire de PACS.
Vous l'avez rappelé, l'Assemblée nationale a fait un travail législatif remarquable à travers sa mission d'évaluation. La proposition de loi déposée par Guy Geoffroy, cosignée par des membres de tous les groupes, démontre à quel point la lutte contre les violences faites aux femmes est un combat de la République tout entière. C'est pourquoi le Premier ministre a décidé d'en faire une grande cause nationale en 2010, ainsi qu'il l'a annoncé tout à l'heure devant les vingt-cinq associations représentatives.
Le 02/01/2010 à 14:12, Robert S. a dit :
Nadine Morano trouve dans le Figaro que «la configuration des lieux est stressante» durant les questions au gouvernement. «Je suis beaucoup plus crispée comme membre du gouvernement. Car en bas de l'Hémicycle, il y a tout le bruit qui descend, les mots vulgaires. On a tendance à pousser la voix». http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/08/01002-20091208ARTFIG00010-questions-au-gouvernement-les-ministres-a-l-epreuve-.php
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