Quand on entend parler d'audace, on pense à Danton ! Eh bien, on ne vous y reconnaît pas, monsieur le secrétaire d'État.
Le Président de la République dit encore – il ne doit pas sortir beaucoup : « C'est la première fois dans le monde qu'une réflexion de cette ampleur est engagée sur le phénomène de la grande métropole moderne. » Qu'il aille donc voir ailleurs de quoi il retourne !
Il avait sans doute ce jour-là une plume à ses côtés – pas comme aujourd'hui à Épinay, Bobigny ou au Perreux, où la plume était restée à la maison – puisqu'il a ajouté : « Certains d'entre vous se souviennent peut-être du beau texte de Victor Hugo – Nicolas Sarkozy citant Victor Hugo, cela valait le déplacement à la Cité de l'architecture – qu'il écrivit sur Paris pendant son exil à Guernesey : il voyait en Paris la ville héritière de Jérusalem, d'Athènes et de Rome, incarnant en elle : “le Vrai, le Beau, le Grand” Le Vrai, le Beau, le Grand, c'est exactement ce que nous voulons faire avec le Grand Paris. »
Et combien cela coûtera-t-il. ? Le Président de la République répond : « C'est une question mal posée. Sur le financement des transports, j'ai confié à un élu francilien, Gilles Carrez, rapporteur général de la commission des finances de l'Assemblée nationale, la mission de me faire des propositions. » Il a bien fait, Nicolas Sarkozy, de confier cette mission à Gilles Carrez, mais il aurait dû lire son rapport ; ainsi n'aurait-il pas fait déposer ce projet de loi !
Que dit-on, monsieur le secrétaire d'État, de votre oeuvre, celle qui résulterait de votre audace, de votre compétence, de votre rigueur ? Qu'en dit Paul Chemetov, par exemple, homme de compétence, dont la valeur est confirmée depuis une soixantaine d'années,…