Le débat a été de grande qualité et les points importants qui ont été soulevés méritent réponse. C'est le jeu normal de la démocratie.
Je veux d'abord rendre hommage au travail du rapporteur, M. Birraux, qui a présenté la totalité du dossier de façon très claire et très complète, ainsi qu'à celui du président de la commission des affaires étrangères, qui a eu raison d'insister sur la dimension démographique du problème. Il existe en effet une corrélation directe entre le taux de croissance et le taux de consommation énergétique, et c'est naturellement fonction de la poussée démographique. C'est tout l'enjeu de Copenhague sur la clé de répartition.
Monsieur Asensi, vous y êtes allé un peu fort dans votre attaque de la sécurité du réacteur EPR. Il n'y a pas d'énergie et d'industrie qui soient soumises à autant de systèmes de contrôle que le nucléaire. Certes, la mise au point d'une nouvelle filière de réacteurs est toujours compliquée ; c'est comme la mise au point d'un nouvel avion, d'une nouvelle fusée. Mais de là à parler de problèmes d'insécurité, c'était un peu fort…
De même, vos allégations sur le dépeçage de la filière nucléaire me paraissent frappées au coin de l'exagération.