Vous l'avez si bien compris que si votre texte venait à être adopté, il n'entrerait pas immédiatement en application. En réalité, il reporterait le problème dans le futur, à long terme, c'est-à-dire qu'il ne ferait même pas face aux difficultés que vous voulez combattre.
Cette proposition est dangereuse sur le plan de l'économie et de l'entreprise. Elle aboutirait probablement à contraindre les actionnaires de certaines entreprises de médias à devoir rétrocéder mécaniquement leur part de capital.
Comme l'a rappelé le ministre jeudi dernier, la commande publique concerne un grand nombre de secteurs de l'économie : 120 milliards d'euros par an. Comment peut-on penser que vous laisseriez partir une partie de ce capital à des investisseurs probablement étrangers ?