..paraît très mesuré. D'ailleurs, ce n'est pas sa bonne foi qui est en cause, mais son sens de l'opportunité.
En effet, comment peut-on présenter un texte de cette nature alors que le marché publicitaire pour la presse et l'audiovisuel s'est effondré, que les états généraux de la presse ont conclu qu'il n'y avait pas lieu de légiférer sur la concentration des médias, et que les entreprises françaises qui dépendent de la commande publique sortent à peine d'une période de crise ?
Monsieur le rapporteur, cette proposition est un peu à contre-courant, et vous le savez bien. Et elle l'est d'autant plus que, il y a quelques années, alors que Mme Trautmann siégeait à la place de M. Frédéric Mitterrand, l'un de vos collègues avait estimé qu'une proposition de loi de même nature était excessive.