Vous avez parlé d'un doublement du stock de risque. Comme, au premier trimestre 2008, la progression était faible, la dynamique des flux n'est-elle pas d'autant plus forte ? N'y a-t-il pas lieu de modifier la politique de risque et de procéder, par anticipation, à des ajustements de la politique définie lors du conseil d'administration du mois de juin dernier ?
Par ailleurs, à combien estimez-vous le volume nécessaire au financement de l'innovation ? De quelle garantie de l'État avez-vous besoin dans le cadre de la fusion des différentes entités d'Oséo ? Dans quel délai celle-ci pourra-t-elle se faire ?
Pourquoi est-ce l'Agence française de développement qui distribue outre-mer les produits d'Oséo ? Est-ce un handicap ? Oséo pourrait intervenir directement, au moins dans les DOM ?
Enfin, quelle appréciation portez-vous, compte tenu des ressources dont elles ont bénéficié, sur le comportement des banques vis-à-vis des PME ? Comment évoluent les ratios en fonds propres d'Oséo ?
Je termine en saluant le travail considérable de François Drouin et la qualité de la coopération engagée avec la Caisse des dépôts depuis maintenant deux ans.