Monsieur le Président, mes chers collègues, avant que nous n'abordions notre ordre du jour, je souhaiterais revenir sur les conditions dans lesquelles notre Commission a débattu hier, non pour aborder de nouveau le fond, objet d'une claire divergence d'appréciation politique, mais pour appeler à des échanges plus sereins et respectueux. Membre, depuis 1986, de cette Commission à chaque fois que j'ai été parlementaire, je crois pouvoir faire état d'une certaine expérience des débats qui s'y sont jusqu'alors déroulés.
Je me sens d'autant plus fondé à appeler, de manière amicale et confraternelle, tous nos collègues à réfléchir à notre manière de travailler.
Il est aisé de préparer des postures politiques à l'avance et de faire porter sur la majorité ou la présidence la responsabilité de tensions délibérément provoquées. À mon sens, si l'on veut continuer à travailler convenablement, certains mots tels que ceux figurant au compte rendu de la réunion d'hier ne doivent plus être prononcés. Cela n'empêchera aucunement la confrontation des idées et des convictions politiques.
Le respect des personnes doit prévaloir dans cette enceinte. Pour ma part, je réitère ma confiance et mon amitié au Président Jean-Luc Warsmann.