Je remercie M. le secrétaire d'État d'avoir fort élégamment répondu à ma proposition d'amendement – même si je n'entends pas, pour ma part, m'attribuer indûment les fonctions de procureur !
Ce n'est pas moi qui oppose Paris à la province, mais bien le Président de la République lui-même, lorsqu'il demande à ce que les efforts soient faits vers la province plutôt que vers Paris. Vous faites état de sa volonté de mener ce projet à bien. Mais le problème, c'est qu'il veut tout ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il veut aussi 400 millions d'euros pour le patrimoine, mais nous ne les avons pas ! Il veut promouvoir l'éducation artistique, mais il n'y a pas d'argent pour cela ! Il veut la démocratisation culturelle, mais il ne dit pas où l'on trouvera les fonds nécessaires !
Si le Président de la République fait tant de propositions, c'est qu'il attend que nous choisissions, parmi celles-ci, celles que nous estimons les plus utiles pour la culture et pour la France. Il est de notre responsabilité de choisir, et c'est ce que je vous demande de faire, mes chers collègues.