La commission n'a pas examiné cet amendement. Elle a, en revanche, adopté l'ensemble des crédits relatifs à la culture, y compris ceux affectés à la Philharmonie de Paris.
Notre collègue soulève une question intéressante en opposant grands équipements et compagnies indépendantes, mais le soutien à apporter à ces dernières nécessite, me semble-t-il, une étude approfondie par les commissions parlementaires compétentes et par le ministère, s'appuyant notamment sur les entretiens de Valois sur le spectacle vivant, qui aboutiront en principe à la production d'un rapport à la mi-décembre. Ce vaste mouvement de concertation engagé par Mme la ministre, et impliquant tous les acteurs de la culture, doit nous permettre de trouver les voies et moyens d'un soutien à la culture dans des conditions renouvelées.
Il ne saurait par ailleurs être question de réserver aux équipes indépendantes un programme spécifique. Enfin, la Cour des comptes a souvent insisté sur la nécessité d'éviter les dérives financières, mais s'il convient d'être vigilants au sujet de la Philharmonie de Paris, il convient de ne pas perdre de vue que ce projet a fait l'objet d'une annonce par le Président de la République et constitue un enjeu de niveau national qui bénéficie également du soutien de la ville de Paris et de la région Île-de-France.
Pour l'ensemble de ces raisons, je suis défavorable, à titre personnel, à l'amendement n° 365 .