À M. Blisko, que j'ai soigneusement écouté, je dirai que je trouve très bien que, les uns et les autres, nous prenions nos responsabilités dans la chaîne de la sécurité. Il serait très bien que les familles, que l'école, que les associations travaillent ensemble pour que chacun respecte mieux les femmes, respecte mieux l'autre. Et j'espère que cela se fera.
Mais, monsieur Blisko, si nous attendons que cela produise des résultats, je crains qu'il n'y ait encore des dizaines, voire des centaines de victimes. Notre responsabilité est-elle d'essayer de construire un monde idéal en fermant les yeux devant la réalité – la réalité des victimes de viols et d'agressions sexuelles ? Je ne le crois pas. Ce n'est pas ma conviction.