Nous savons tous que le problème de Marseille a davantage trait à ses mouvements sociaux qu'à la concurrence de la route. Le port de Marseille a cependant accompli d'énormes progrès. Je constate que nous n'avons plus aucun port compétitif à l'échelle européenne, alors que l'hinterland de certains ports hollandais se prolonge jusqu'au sud de Lyon. Il existe également un problème de compétitivité du transport routier, qu'il faudra certainement relier au développement durable dès lors que nos sillons seront fiables. Je rappelle enfin que le transport de longue distance pour lequel on peut privilégier des solutions multimodales en transport combiné ne représente que le cinquième du total français. Quatre-vingt pour cent de la circulation convoient en effet sur de courtes distances pour lesquelles la route restera la seule option.