Nous découvrons cet intéressant rapport et nous remercions les rapporteurs d'avoir travaillé sous la contrainte d'un calendrier très serré. Cependant, j'exprime un regret, à propos de votre choix de départ de ne retenir que le domaine portuaire comme source possible de progrès dans les transports. Il ne serait pas inutile de consacrer un développement aux graves inquiétudes que l'on peut avoir quant au financement de la politique des infrastructures dans notre pays. De même, je suis surpris de ne pas trouver ne fût-ce qu'une allusion à l'avion vert, proposé par le monde aérien dans le cadre, précisément, du grand emprunt. Il y a matière à appeler de nouveau l'attention du Premier ministre et du Président de l'Assemblée nationale sur les difficultés de financement des investissements comme sur le sujet essentiel de l'avion du futur – lequel s'inscrit dans les critères d'éligibilité au grand emprunt tels qu'ils semblent se confirmer. Je conçois bien que vous n'ayez pu ouvrir « trente-six chantiers » dans ce rapport mais il est important d'apporter des réponses aux attentes du monde aérien dans cette période de crise.