Monsieur le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, en l'espace de quelques jours, l'Europe aura vécu deux événements majeurs : la commémoration du vingtième anniversaire de la chute historique du mur de Berlin et la ratification définitive du traité de Lisbonne. Un regard d'émotion vers le passé, un regard d'espoir vers l'avenir.
Ces deux événements sont marqués du sceau de l'amitié franco-allemande. Nous pouvons être fiers du discours très fort du Président de la République hier à Berlin, comme de la célébration, belle et solidaire, organisée, hier, place de la Concorde à Paris. Demain, ce sera une grande première et encore une occasion de fierté, avec la participation, hautement symbolique de la réconciliation et de l'amitié entre nos deux pays, de la chancelière d'Allemagne à nos cérémonies du 11 novembre.
Jamais le traité de Lisbonne n'aurait été ratifié si Nicolas Sarkozy et Angela Merkel n'avaient oeuvré ensemble à sa réussite. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Maintenant, nous allons ouvrir une nouvelle page de l'histoire de l'Europe. Nous avons besoin d'une Europe forte et ambitieuse qui affirme son autonomie et sa place dans le monde avec ses acteurs majeurs : les États-Unis certes, mais aussi la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Amérique du Sud, l'Afrique. Il faut se mettre immédiatement au travail. Dans quel délai, monsieur le secrétaire d'État, seront nommés le président stable de l'Europe et le Haut représentant aux affaires étrangères ?