J'en viens maintenant à l'impact de la crise sur la dette, pour rappeler que l'essentiel est bien de constater que la dégradation des finances publiques est due à la crise.
Le déficit structurel des administrations publiques était de l'ordre de 3 % du PIB. Nous en sommes, pour 2009 et 2010, à 8 ou 8,5 %. Cette dégradation est, comme pour l'ensemble des pays – même l'Allemagne – largement due aux dépenses des plans de relance, d'une part, et au manque de recettes, d'autre part.