Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, la dette publique de notre pays est un mal endémique, un poison qui gangrène nos finances depuis des décennies. J'aimerais profiter de cette discussion sur la mission « Engagements financiers de l'État » pour vous montrer que cette situation sera insoutenable à moyen et long terme.
Entre 2007 et 2009, la dette publique au sens de Maastricht est passée de 63,8 % à 84 % du PIB pour atteindre aujourd'hui un niveau record, à hauteur de 1 650 milliards d'euros. La dernière fois qu'un budget à l'équilibre a été voté, c'était il y a vingt-huit ans, avec le budget pour 1981 de Raymond Barre. Nous sommes aujourd'hui bien éloignés de ces considérations, puisque la seule charge de la dette a vocation à devenir le premier poste de dépenses de notre pays.
Croyez-vous, mes chers collègues, qu'il s'agisse d'une situation saine pour les générations qui vont nous succéder ? Croyez-vous qu'il s'agisse d'un signal politique encourageant et rassurant pour nos concitoyens ?