Les porteurs doivent accomplir leur tournée par leurs propres moyens de transport ; et le plus souvent les frais de déplacement, l'entretien et l'assurance du véhicule ne sont pas pris en charge.
S'ils distribuent moins de cent journaux par jour, ils n'ont pas de couverture sociale. En outre, les cotisations de retraite sont indexées sur une assiette forfaitaire : selon le cas, le salarié ne valide en effet qu'un, deux ou trois trimestres sur une année. Leur situation est donc particulièrement préoccupante, d'autant que, pour de nombreux porteurs, il s'agit de leur activité principale.
Monsieur le ministre, l'attente est forte. Le Gouvernement entend-il créer un véritable statut des porteurs de journaux en regard des efforts consentis pour la presse écrite ?