Ma question porte sur le statut des porteurs de journaux. Dans le cadre des états généraux de la presse, le Président de la République avait affirmé qu'il fallait engager un plan massif de développement du portage pour donner un nouvel élan à la presse écrite. Au passage, je signale qu'en Alsace la technique du portage est particulièrement développée, et depuis de très nombreuses décennies.
À l'occasion de ces états généraux, des mesures fortes ont été annoncées en faveur des entreprises d'édition, visant à réduire le coût du portage, à en structurer le marché et à fidéliser les porteurs de journaux ; mais le problème du statut des porteurs de journaux n'a pas été abordé. Or ces derniers avaient fondé beaucoup d'espoir sur les états généraux de la presse, tant leur situation personnelle est précaire.
Il convient en effet de rappeler qu'ils sont payés à la tâche, que la durée de travail des contrats est théorique et qu'elle ne prend pas en compte le nombre d'heures réellement effectuées.