Dans les cinq minutes qui me sont imparties, je ne ferai que survoler le paysage de l'audiovisuel extérieur de la France.
La situation actuelle est l'héritage de trois temps forts survenus dans les dernières années :
Premier temps fort, la réflexion engagée à partir de 2002 autour de ce que le Président de la République de l'époque avait appelé la CNN à la française. Cette initiative avait suscité, y compris dans cette assemblée, de nombreuses remarques, d'excellente qualité d'ailleurs, et plutôt oecuméniques, qui ont toutefois été jetées à la poubelle assez rapidement ;
Deuxième temps fort, le rapport Bénamou en 2007-2008, qui contenait des scories et qui a entraîné des difficultés à TV5 Monde, sans compter le fait que nous avons froissé nos partenaires étrangers et nos amis francophones qui nous accompagnent dans l'aventure de TV5 Monde ;
Troisième temps fort, la loi de 2009 avec la création de la holding AEF, avec deux filiales, France 24 et RFI, et une société partenaire, TV5 Monde.
Sur les questions budgétaires qui nous sont soumises, je voudrais d'emblée souligner qu'il est extrêmement difficile d'y voir clair en l'absence du contrat d'objectifs et de moyens. Nous en ignorons tout à l'heure qu'il est.