avis. Il faut, je crois, privilégier les actions de formation des enseignants pour les inciter à introduire de façon plus systématique la presse comme support pédagogique et objet d'étude.
Enfin, si la presse souhaite éviter de devenir un produit de niche qui vieillira et disparaîtra avec son lectorat, elle ne peut faire l'économie d'innovations sur ses contenus, ses formats, ses modes de rédaction et d'efforts de diversification de ses rédactions pour s'ouvrir à de nouveaux publics.
À cet égard, un effort substantiel de recherche et développement sera nécessaire. Le succès des gratuits prouve qu'une nouvelle approche tant éditoriale qu'en matière de distribution peut séduire un lectorat que l'on croyait perdu, mais, dans ce domaine, la responsabilité est d'abord celle des éditeurs. Ces questions pourraient être au coeur d'un acte II des états généraux de la presse écrite, que probablement vous veillerez à mettre en place, monsieur le ministre.
Dans ce contexte difficile pour la presse écrite, nous pouvons nous féliciter, mes chers collègues, que l'État ait pris ses responsabilités et qu'il apporte à ce secteur un soutien massif. Le projet de budget pour 2010 en est la traduction concrète. C'est pourquoi je vous invite, en tant que rapporteur, à adopter ce projet de budget, porteur d'espoir pour le renouveau de la presse écrite. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)