Madame la présidente, il est bien difficile d'aller aussi vite sur un si vaste sujet !
Je vous rappellerai qu'avec 84 % des crédits de paiement consacrés à l'aide directe à la presse, on observe une augmentation sans précédent.
Je suis convaincu qu'il faut procéder à une remise à plat de l'aide publique pour favoriser les dispositifs les plus innovants et les plus porteurs, de façon à faire émerger la presse de demain.
Je me félicite du soutien sans précédent accordé au développement de la presse en ligne, porté à 20 millions d'euros. Soulignons également l'aide à la démarche d'un « laboratoire des médias », ce qui est très important, monsieur le ministre, pour préparer l'avenir de notre presse.
L'Agence France-Presse doit quant à elle rénover son statut pour se donner les moyens de son avenir. À ce sujet, quelle sera la position du Gouvernement ? Quand examinerons-nous éventuellement un texte ?
En conclusion, je voudrais simplement constater que les pouvoirs publics ont fait l'essentiel du travail en apportant les moyens stratégiques, juridiques et financiers.
Les professionnels de l'audiovisuel public et de la presse ont déjà fait une partie du chemin nécessaire. Pour l'audiovisuel, la recherche des synergies, la négociation des nouvelles conventions collectives et la signature des contrats d'objectifs et de moyens feront de l'année 2010 une année forte sur le plan social.
Pour la presse, ce sera aussi l'année de la mise en oeuvre par la profession des engagements qu'elle a pris lors des états généraux, ainsi qu'une année marquée par la nécessaire modernisation sociale dans les domaines de l'impression et de la distribution.
Pour achever la mutation, cet engagement fort et résolu de la part de l'État était la meilleure manière de convaincre les professionnels de prendre toutes leurs responsabilités pour être à la hauteur des enjeux, qui peuvent se résumer de la façon suivante : fonder le paysage médiatique français du nouveau siècle. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)