Je voudrais vous interroger, monsieur le ministre, sur la Commission nationale de déontologie de la sécurité, dont on envisage la suppression. Je ne reviens pas sur la méthode qui a été employée pour annoncer ce projet, ni sur les risques que cette suppression fait peser sur les garanties démocratiques, alors qu'on assistait depuis la création de cette commission à sa montée en puissance régulière. De quelles garanties et de quels moyens disposera le futur Défenseur des droits pour exercer les missions qui étaient jusqu'à présent dévolues à la CNDS ?