ministre de la culture et de la communication. Les mots ont un sens. Personne ne songe à un quelconque démantèlement. Il est seulement prévu, à la demande du Louvre, de transférer les réserves – l'espace manque et elles sont exposées au risque d'une crue de la Seine – et d'en mutualiser la conservation avec les réserves d'autres musées. Il faudra donc déplacer le laboratoire qui travaille sur ces oeuvres. Après de multiples enquêtes destinées à rendre ce déplacement le moins traumatisant possible, le choix s'est porté sur Cergy-Pontoise, à proximité immédiate du RER.
Certains membres du personnel ne souhaitent pas se déplacer, mais j'ignore dans quelle proportion. Il s'agit d'un problème fréquemment rencontré.
J'y insiste, il n'a jamais été question de démanteler un laboratoire mondialement connu, mais seulement d'améliorer les conditions dans lesquelles il travaille.
Vous savez fort bien, monsieur Bloche, que les décisions prévoyant la délocalisation de l'INRAP sont déjà prises. Vous savez aussi que je suis plutôt partisan du maintien en région parisienne des 150 personnes qui dirigent l'Institut et qui sont, en quelque sorte, au coeur du réseau de plus de 1 500 agents travaillant sur tout le territoire. Il me faut donc agir sur des décisions actées, ce qui n'est pas simple. Contrairement à ce que vous dites, l'INRAP est au centre de mes préoccupations.