ministre de la culture et de la communication. L'effectif des conservateurs de bibliothèque s'est élevé jusqu'à 170. Il va être ramené à 105 environ. Cette réduction ne traduit pas, bien au contraire, à une interrogation sur leur mission. Simplement, les habitudes avaient conduit à une répartition quelque peu anarchique des postes ; la diversité entre bibliothèques était grande. L'action menée consiste à introduire des processus de régularisation dans les attributions de postes et à étendre celles-ci à des bibliothèques qui en manquaient. La réduction des effectifs s'accompagne donc d'un gain en termes d'efficacité et d'une augmentation du nombre de bibliothèques disposant de conservateurs.
Je rappelle que les projets de décrets d'application de la loi HADOPI sont actuellement devant le Conseil d'État, et que la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet est composée de trois magistrats, membres du Conseil d'État, de la Cour des comptes et de la Cour de cassation, de trois personnalités qualifiées nommées par les ministres chargés de l'industrie, des communications électroniques et de la culture, de deux autres nommées l'une par le président du Sénat, l'autre par le président de l'Assemblée nationale, et enfin d'un membre du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique nommé par le président de celui-ci.
Monsieur Perruchot, je suis intimement persuadé de l'intérêt du futur musée d'histoire de France. Mais faut-il l'appeler « musée d'histoire de France » ou « maison d'histoire de France » ? Cette dernière appellation me paraît présenter l'avantage de bien insister sur le caractère vivant de l'institution. Celle-ci comportera à la fois une collection permanente, des expositions temporaires, des colloques, des réunions à caractère de vulgarisation scientifique, une salle de cinéma, un auditorium, bref, l'ensemble des moyens qui lui permettront de donner à ceux qui la visiteront le sens de la vie de l'histoire française et l'idée que sa connaissance est la clé de la vie en commun à l'avenir.
En revanche, l'idée de départ mérite d'être peaufinée. Qu'est-ce que l'histoire de France ? Nous devons vraiment y réfléchir.